Épilogue de Shadowlands : chapitre final de la campagne

L'épilogue final de Shadowlands, disponible au terme de la campagne des secrets des Fondateurs, permet de découvrir le jugement de Sylvanas Coursevent par deux nouvelles cinématiques en jeu. Après un rappel des événements sur la victoire contre le Geôlier, il ne reste plus qu'une seule étape à régler depuis que les âmes ont cessé d'affluer vers l'Antre et que les congrégations de l'Ombreterre ont été rétabli. Ce court chapitre optionnel permet de découvrir l'histoire du destin de la reine Banshee par le jugement du nouvel Arbitre à Oribos avec tous les habitants de l'Ombreterre venus pour assister à sa pénitence.

Vous pouvez retrouver la retranscription de l'épilogue de Shadowlands pour conclure l'histoire de l'extension.

ÉPILOGUE DE SHADOWLANDS : LE JUGEMENT

Le chapitre final de la campagne des secrets des Fondateurs est composé de plusieurs quêtes sur le destin de Sylvanas Coursevent :

Les plans du Geôlier ont été contrecarré par les efforts de l'aventurier Sans-Entraves. La forge des Limbes comme l'âme-monde d'Azeroth ont été restaurées, et l'Ombreterre peut commencer à se remettre de la pénurie d'anima. À présent que cette victoire est célébrée, les blessures de l'Ombreterre doivent être soignées en commençant par le jugement de Sylvanas Coursevent. Malgré qu'elle a joué un rôle essentiel dans la victoire, les atrocités commises par la reine Banshee n'ont pas été oubliées, ni pardonnées. Le nouvel Arbitre à Oribos a le rôle de juger le destin de Sylvanas Coursevent depuis le Creuset de l'Arbitre à Oribos lorsqu'elle a été escortée jusqu'à l'enclave. Les habitants de l'Ombreterre ont découvert la nouvelle puisqu'ils se sont joint à Oribos pour la huer de son passage à gorge déployée.

DIALOGUES : RÉACTIONS AU JUGEMENT DE SYLVANAS

La pénitence de la banshee sauvera bien des âmes en perdition depuis l'Antre. Ce destin ne se serait pas accompli si Tyrande Murmevent l'avait tuée en Sylvarden. Tyrande se demande si c'est pour cette raison que mère Lune a retenu son bras. Il lui faudra rentrer en Azeroth pour guérir les Kaldorei et préserver leur avenir.

Vous pouvez retrouver les dialogues de la plupart des protagonistes majeurs de Shadowlands :

VEREESA ET ALLERIA COURSEVENT

Après avoir été témoin des crimes de Sylvanas pendant la guerre, j'ai cru que la soeur que j'avais connue autrefois avait disparu pour toujours. Mais quand j'ai appris ce qui s'était passé ici, en Ombreterre, j'ai su que je devais venir par moi-même. C'est peut-être stupide de ma part de me raccrocher à cet espoir, mais... j'ai déjà perdu tant de proches et amis. S'il reste la moindre chance que la Sylvanas d'autrefois soit de retour, je ne peux me résoudre à lui tourner le dos.

Vereesa : Depuis le temps qu'on ne lisait plus que haine et noirceur dans les yeux de notre soeur, entrevoir enfin celle que fut Sylvanas...
Alleria : J'avais perdu tout espoir de la retrouver. Je suis heureux d'avoir pu lui parler Vereesa.
Vereesa : Dommage que les retrouvailles aient été si courtes !
Alleria : Gardons espoir. Si elle tient parole et va au bout de ses engagements, nous la verront peut-être un jour.
Vereesa : Rien ne sera jamais plus comme avant. La souffrance qu'elle a infligée aux Kaldorei, au monde entier... Comment pourrait-elle réparer un tel préjudice ?
Alleria : Est-ce seulement possible ? Mais si sa pénitence peut apporter un semblant de paix aux victimes, ce sera un bon début.
Vereesa : Tu as raison, dame Soleil. Notre famille a connu des heures bien sombres, mais nous devons garder espoir.
Alleria : Oui, petite Lune. Mère, père, Lirath... eux ne sont plus que de lointains souvenirs. Notre soeur semblait perdue aussi, mais... nous verrons.

GENN GRISETÊTE

Je ne pardonnerai jamais à la banshee de ce qu'elle a fait à Teldrassil. Et à Gilnéas. Sans oublier mon fils... <Grisetête serre les poings>. Mais pour l'heure, nous devons nous concentrer sur Anduin. Il va avoir besoin de notre soutien pour se remettre des épreuves qu'il a endurées.

Genn : Si vous savez comme je suis soulagé de vous voir sain et sauf, sire. Même après les récits de Jaina, je peine à imaginer les horreurs que vous avez endurées.
Anduin : Par moment, j'ai cru ne jamais échapper à l'emprise du Geôlier. Quand je pense à ce qu'il m'a fait faire...
Genn : Vous n'en êtes pas responsable ! Ne vous infligez pas cette culpabilité.
Anduin : Je... j'aurai dû lui résister...
Genn : Anduin Wyrnn, vous êtes l'homme le plus fort que je connaisse. Et quand vous regagnez Hurlevent, c'est le royaume tout entier qui vous le dire.
Anduin : Je ne peux pas rentrer, Genn. Pas encore.
Genn : Mais vos gens ont besoin...
Anduin : Turalyon veillera sur l'Alliance en mon absence. Et je sais que vous prendrez soin des nôtres... cher vieux loup.
Genn : Bien sûr. Prenez le temps qu'il faudra. Et quand vous serez prêt... revenez-nous.

LORTHEMAR THERON

Nous autres Sin'dorei avons connu notre lot de souffrance et de tragédie. J'ai vu les miens se faire massacrer, mon royaume rasé et tout ce qui m'était cher profaner. Quand Lune-d'Argent a enfin rejoint le reste du monde, c'est Sylvanas qui nous a tendu la main et accueillis dans la Horde. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts et on ne compte plus les atrocités dont la reine banshee s'est rendue coupable sur Azeroth. Quand à moi, je vais devoir vivre le restant de mes jours en sachant que je n'ai pas levé le petit doigt pour l'en empêcher. Au bout du compte, peut-être serai-je jugé à mon tour pour mon inaction.

Lor'themar : Mes hommages, sire Grisetête.
Genn : Seigneur régent.
Lor'themar : J'espère que le châtiment de Sylvanas Coursevent offrira à l'Alliance un peu de paix.
Genn : La paix ? Nous sommes en Ombreterre. Demandez donc aux malheureux qui sont ici par sa faute qu'ils se sentent en paix.
Genn : Pour ma part, je ne connaîtrai pas de paix tant que le monstre qui a tué mon fils vivra.
Lor'themar : Je comprend. Les miens aussi sont hantés par les exactions de monstres.
Genn : Et vous, qu'espérez-vous ? Voir votre ancien général des forestiers revenir de l'Antre, ou préféreriez-vous retrouver votre chef de guerre ?
Lor'themar : J'ai passé le plus clair de ma vie auprès des Coursevent. Sylvanas était ma championne... et mon amie. Mais la banshee qui a failli sceller la perte de la Horde n'était rien de tout ça.
Genn : Dans ce cas, vous n'auriez pas dû exécuter ses ordres. Au revoir.
Lor'themar : Au revoir, sire Grisetête.

BAINE SABOT-DE-SANG

Sylvanas m'a jeté en prison et soumis à la torture. Mn insubordination m'a coûté cher, même si la souffrance qu'elle m'a infligée pâlit en comparaison du sort qu'on connu ses autres victimes. Je l'ai longtemps haïe pour ce qu'elle m'avait fait, à moi et à la Horde. Mais la haine est un poison, et une fois qu'il s'est infiltré dans vos veines, il vous  conduit irrémédiablement à la ruine. Il n'est que justice que Sylvanas soit jugée. Les coupables doivent répondre de leurs crimes en présence de leurs victimes.

Lor'themar : Quand je pense que nous sommes de l'autre côté du voile. Que nos défunts proches nous attendent ici, dans les royaumes de l'au-delà.
Lor'themar : Y a-t-il quelqu'un que vous rechercherez, Baine ? Une conversation à avoir avant de regagner les terres des vivants ?
Baine : Inutile de me ménager, Lor'themar. Vous voulez savoir si je souhaite retrouver mon père.
Baine : À dire vrai... ce n'est pas utile. Son esprit m'accompagne partout et en toute chose. Il me guide comme ses ancêtres l'ont guidé en son temps.
Baine : Et vous ? Si vous le pouvez, à qui rendrez-vous visite ?
Lor'themar : Au price Kael'Thas. Depuis le temps que je suis seigneur régent, je me demande si j'ai vraiment les qualités nécessaires pour guider mon peuple.
Lor'themar : Je voudrais savoir si le dernier vrai seigneur de Lune-d'Argent regrette ses choix. Ce serait l'occasion de refermer de vieilles blessures, et de sceller la passation de pouvoir.
Baine : Ce sentiment m'est on ne peut plus familier. J'espère que cette conversation vous apportera la paix.

ARBITRE PÉLAGOS

Arbitre Pélagos : Au début de mon service auprès des Kyrians, apprendre l'existence de l'Antre m'a fendu le coeur.
Arbitre Pélagos : La vie mortelle est si courte... Des agissements commis à si petite échelle, si condamnables soient-ils, mériteraient-ils vraiment les tourments éternels ?
Kléia : Aspirante, je ne me posais pas ces questions... Je ne songeais qu'à mon devoir. Mais voir le triste sort d'Uther m'a appris qu'il n'y avait pas de justice dans l'Antre.
Arbitre Pélagos : Plus aucune âme mortelle n'y sera précipitée. Toutes méritent une chance de se racheter.
Arbitre Pélagos : Les récents événements nous ont montré qu'une seule âme mortelle peut modifier le cours de l'éternité.
Kléia : C'est vrai... pour le meilleur comme pour le pire. En fin de compte, ce sont les mortels et leurs décisions qui ont décidé du sort de l'Ombreterre.
Arbitre Pélagos : En tant qu'Arbitre, je n'oublierai jamais cette leçon. Les âmes seront traitées avec compassion et auront leur mort à dire quant à leur au-delà.

BOLVAR FORDRAGON

Toutes ces années passées à occuper le Trône de glace, j'ai senti une ombre malveillante planer sur mon esprit, même si j'ignorais alors qu'il s'agissait du Geôlier et qu'il tirait les ficelles dans l'ombre. Il m'a fallu déployer toute la force de ma volonté pou lui résister, et je ne saurai jamais dans quelle mesure j'ai servi malgré moi le véritable objectif de la citadelle de la Couronne de glace. C'est ce qu'il y a de plus insidieux chez lui. Même une fois vaincu, le doute qu'il a semé dans nos esprits continue de nous empoisonner.

Bolvar : Sans le heaume de domination pour les contrôler, les hordes du Fléau errent sauvagement. Plus rien ne tempère leur agressivité.
Darion Mograine : C'est à craindre, en effet. Les plus puissants se disputent déjà le pouvoir comme des seigneurs de guerre après la mort du roi.
Bolvar : Nous ne devons pas les laisser un commandement en unir les forces. Plus que jamais, la Lame d'ébène doit rester vigilente.
Darion Mograine : Nous y veillerons. Azeroth ne sera peut-être jamais débarrassée du Fléau, mais nous tiendront en respect. Vous avez ma parole.
Bolvar : La citadelle de la Couronne de glace reste le siège de forces obscures et ne doit pas tomber aux mains de nos ennemis. Je devrais peut-être regagner le...
Darion Mograine : Non, Bolvar. Le Trône de glace doit rester vacant, les chevaliers de la Lame d'ébène défendront la citadelle à votre place. Taelia a besoin de son père.
Bolvar : Merci, Darion. C'est étrange, vous ne trouvez pas ? Après une vie entière de dévotion aux autres, notre sens du devoir nous poursuit jusqu'après la mort.
Darion Mograine : La plus grande forme de dévotion est parfait d'être présent pour ceux qui en ont besoin. Au revoir, généralissime.

Par

Yunalesca#2605 CONTACT @YunalescaSpirit
Passionné de World of Warcraft depuis Burning-Crusade en 2006. Gestionnaire et administrateur à temps complet sur BlizzSpirit pour retransmettre mes conseils et ma passion du jeu. Fan de Gul'dan, l'Anéantisseur des rêves depuis toujours.

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